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 Johann Werdenberg, le vieux mathématicien

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Johann Werdenberg

Johann Werdenberg

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Date d'inscription : 06/03/2014


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MessageSujet: Johann Werdenberg, le vieux mathématicien   Johann Werdenberg, le vieux mathématicien EmptyJeu 6 Mar - 13:32



WERDENBERG

Johann





Nom : Werdenberg
Prénom(s) : Johann
Date et lieu de naissance :1728 à Brème (Allemagne)
Âge : 61 ans
Sexe : Masculin
Nationalité:Allemande

Statut :Veuf
Niveau social :Savant reconnu (professeur mathématicien)
GroupeLe peuple (par élimination, je ne sais pas trop où le classer en fait)
PV/pré-créé/inventé :Inventé
Avatar :David Bowie interprétant le rôle de Nikola Tesla dans le film Le Prestige.


physique
Johann est un vieil homme particulier. Le genre de vieillard qui aura toujours l’œil pétillant et un sourire au coin des lèvres, sans que l’on comprenne vraiment de qui il se moque et pourquoi il le fait. Il est malin, taquin et provocateur, cela se voit avant même qu’il ouvre la bouche. Son apparence entière, ses mouvements, ses postures, respirent cette tendance qu’il a à toujours tourner à la dérision les situations dans lesquelles il se trouve.
Au-delà de cet aspect comique, lorsque le professeur Werdenberg arrive à garder son sérieux, on peut ressentir en quelques instants une vie rude émanant de lui. Il devient un homme de rigueur, d’une profonde force, qu’il est difficile de faire plier, et cela peut être très intimidant. Son accent allemand assez prononcé, qui peut avoir un côté amusant lorsqu’il sourit, devient soudainement horriblement terrifiant lorsqu’il ne s’amuse plus. Certains élèves en ont un très mauvais souvenir.
Ses cheveux ne sont pas encore devenus blancs, et ses rides sont relativement, bien que présentes, peu marquées. Par rapport à son âge, il semble être assez jeune,  d’autant plus qu’il est encore capables d’efforts physiques honorables, et cela se sent dans sa démarche assurée.
Si on l’y surprend, il peut arriver de voir Johann en train de rêvasser. Son regard est lointain, dans ce cas-là, et il arrive, souvent, d’y voir une profonde tristesse.
En somme, il est un triste bouffon qu’il ne vaut mieux pas, même si c’est difficile, tenter de mettre en colère.



caractère
Les mathématiques sont sa vie et Johann, même s’il n’est pas passionné par cette vie, s’y donne autant qu’il le peut. Il ne sait plus vraiment, lui-même, si ce sont les sciences qui l’ont métamorphosé en ce qu’il est, ou si c’est ce qu’il était qui l’a poussé à aller vers les sciences, mais il a tout d’un esprit scientifique. Il est rationnel, rigoureux, logique, intelligent et implacable. Ceci le mène à avoir toujours les pensées critiques par rapport à ce qui l’entoure, et, même s’il se contente parfois de sourire sans dire mot, il se moque ouvertement des nombreuses choses qu’il trouve cocasses. Parce que oui, cela forme également une partie importante de sa personnalité, il a beaucoup d’humour, même si son sens de l’humour n’est pas celui de la plupart de ses congénères.
Bien souvent, en parlant des congénères, c’est d’eux qu’il va se moquer. Un besoin compulsif le pousse à tourner au ridicule toutes les personnes qui ont un lien avec la science, en particulier ses plus hauts et plus importants représentants. Plus la personne sera reconnue et orgueilleuse, et plus Johann prendra un malin plaisir à la contrarier.

Monsieur Werdenberg est relativement silencieux, la plupart du temps. Il est fermé et ne va pas avoir tendance à se confier, un être têtu qui va toujours penser être capable de tout régler seul. Car il est orgueilleux,  tout comme les personnes de qui il se moque, mais pas de la même manière. Lui, contrairement à eux, se fiche de la science, c’est presque devenu un passe-temps à ses yeux. Ce qui le rend orgueilleux c’est qu’il est confiant de son intelligence et de sa vivacité d’esprit, qui vont presque toujours lui faire prendre l’aval sur son interlocuteur, et qu’il pense avoir compris, d’un sens philosophique, l’importance de la vie, ce que bien des hommes pensent ne pas saisir autour de lui.
« Vous savez qu’au moment de ma naissance, et pendant la suite de ma jeunesse, » raconte-t-il souvent en riant, pour illustrer le manque de conscience de ses congénères, « des admirables hommes se sont demandés si la terre était aplatie aux pôles ou à l’équateur ? Ils ont débattus durant des années, ce fut un sujet d’une importance capitale. Heureusement que le brave Maupertuis était là, sans lui, nous étions finis, notre vie n’aurait aucun sens ! Nous aurions pensé qu’elle était aplatie à l’équateur vous vous rendez compte ? Quelle tragédie. J’admire cet homme, ce héros. »
Johann ne blâme pas l’avancée scientifique, et est très content lorsqu’un nouveau résultat est trouvé, il est simplement complètement outré de l’attitude prétentieuse de ses pairs, et aime la porter à la dérision.



Mon histoire...


Oui, il m’est arrivé de naître en 1728 à une occasion, mais, saviez-vous que, contrairement à ce que l’on pourrait aisément croire, je n’ai jamais eu l’honneur de décéder en 1783 ?
A la vue de tous les grands noms de – très – vieux mathématiciens, comme moi, qui sont morts cette année-là, beaucoup d’aimables personnes se trouvaient fort étonnées que j’y ai – moi-même – survécu. Et je fais partie de ces aimables personnes. Car, voyez-vous : D’Alembert, Bézout, Euler, rien qu’avec ces trois morts en 1783 nous avons de quoi aborder un nombre incalculable de théories grandioses – quoique parfois superflues – et on se demande pourquoi mon nom n’y figure pas également. Je suis leur collègue après tout, leur discret compagnon de voyage. Alors pourquoi mon trajet ne s’arrête-t-il donc pas en même temps que le leur ?
Pourtant il me semble, du moins il m’a semblé, que mon corps ait essayé par tous les moyens de trépasser outrageusement en 1783. Chaque mois un nouveau type de maladie, méconnu des grandes vérités scientifiques de notre honorable académie, s’entichait de moi comme un chasseur après son gibier. Mais, curieusement, je ne suis pas mort.

Alors, la question que je me pose est la suivante : Est-ce moi qui aie essayé de, franchement, décéder, par tous les moyens possible, et Dieu qui m’ait oublié encore une fois ; ou bien, est-ce Dieu qui ait essayé de m’occire et moi qui me suis révélé trop fort par rapport à ce qu’il estimait ?
Figurez-vous que je préfère la seconde version.

Le duel qui existe – bel et bien – entre moi et Dieu dure depuis ma naissance. Toujours il ne me pense pas à la hauteur, et toujours, je me trouve l’être. Il n’avait, par exemple, prévu qu’une  petite source de revenu à mes parents avant mon arrivée au monde, parce qu’il ne pensait pas que j’aurais pu prétendre à un si haut niveau d’études. Mais si. Et par pur bonheur, là-bas, dans mon Allemagne natale, un riche professeur qui avait évalué – à juste titre, d’après ce que les gens en disent – un grand potentiel chez moi, me prêta une lourde somme, dont je pus user pour apprendre les mathématiques.

Le deuxième détail que Dieu avait, hélas, Ô terriblement hélas : et j’insiste, omis, c’était de me fournir d’imagination. Pour les mathématiques je disposais de l’intelligence, de la rigueur, de la finesse, du sens d’abstraction et de la discipline. Il ne me manquait qu’une petite, ridicule, qualité pour faire de moi un scientifique de génie : l’imagination.
Sans imagination je ne pouvais rien chercher, rien trouver, simplement contempler les œuvres des autres. Et c’est ce que je fis. Et c’est ce que je fais encore.

Je devins un grand enseignant en théories mathématiques de très haut niveau, ce qui me permit, rapidement, d’effacer la dette que j’avais envers l’aimable créancier qui m’avait offert mes études. Suite à cela, ma réputation gagna les oreilles de quelques braves scientifiques à l’orgueil héroïquement garni, qui ne purent s’empêcher les éloges, et la présentation de leur propres travaux pour avoir mon avis.

J’eus donc des entretiens écrits avec nombre de grands noms de notre époque, et je vins parfois les visiter. Je voyageais beaucoup par cette occasion, et j’y appris le Français. Cela m’amusa pendant une période de ma vie. Vous ne pouvez pas savoir, tant que vous n’en avez pas fait l’hilarante rencontre, à quel point il est diablement amusant de dialoguer avec une de ces personnes. Ils ont un égo tellement faramineux qu’ils ne prennent même plus la peine de feindre la modestie.
Des gens tant aveuglés par eux-mêmes qu’ils ne voient pas l’ironie lorsque votre éloge est ironique.

Je ne vais pas vous mentir, car il serait injuste de le faire, j’ai tout de même eu l’occasion d’admirer ces heureux génies. Dire que je me suis moqué d’eux depuis le début serait assez inexact, bien que j’aie pu être taquin et piquant envers mes pairs à mes débuts, je n’étais jamais qu’un enfant qui jouait à rire de personnes qui l’intimidaient. Ils m’intimidaient car ils avaient, eux, l’imagination dont je manquais cruellement.

C’est uniquement après avoir vu ma femme mourir, tuée par mon enfant mort, que j’ai compris comme il était futile de donner de l’intérêt à des calculs d’imbéciles à qui des imbéciles font des louanges imbéciles, et que j’ai donc cessé d’admirer qui que ce soit dans ce domaine.

Effectivement, je fus lié à une femme, Hilda, et, je le sais aujourd’hui car je ne le réalisais pas vraiment à l’époque, je l’aimais de tout mon cœur. Nous étions jeunes quand nous nous mariâmes, c’était en l’an 1751, j’allais célébrer ma vingt-troisième année.
Je fus heureux avec elle, pendant de longues années. Nous avons eu envie d’un enfant et nous nous sommes œuvrés à le concevoir. Nous fîmes face à plusieurs fausses-couches – que je considère aujourd’hui comme des évènements heureux car permettant de retarder l’échéance.
Enfin, quand ma femme fut réellement enceinte, je pus me rendre compte que Dieu m’avait encore, et outrageusement, sous-estimé. Jamais, au grand jamais, il ne lui était venu l’idée que je pourrais un jour réussir à produire la vie, si bien qu’il n’avait absolument pas préparé ma femme à survivre à un accouchement, autant qu’il n’avait appris à un enfant qui viendrait de moi de naître sans être mort.

Depuis ce jour, et aujourd’hui encore, j’ai erré. Sans savoir tellement ce que je faisais sur ce monde, je me suis promené, allant là où mes compétences me menaient. Je suis devenu aigre envers les autres mathématiciens, ils se sont mis à, plus ou moins tous, me détester. Ma réputation n’a pas cessé d’exister, mais elle se vit être ornée de considérations nouvelles envers ma personne, que les rumeurs ont colportées. Je suis devenu, aux yeux des scientifiques, un vieux dément et orgueilleux, qui passe son temps à se rire des autres. Cela ne me dérange guère.
Actuellement, je passe la majeure partie de mon temps à Paris, où je traduis quelques ouvrages mathématiques Allemands, et où j’enseigne, dans plusieurs écoles, diverses théories scientifiques qui ont l’air de majoritairement échapper à mes pauvres élèves.

Je garde, j’en ai conscience, un regard un peu sombre, mais néanmoins amusé, sur le monde et sur Dieu. Si je ne suis pas mort en 1783, je me demande bien quelle date il me sera donné de choisir. Peut-être, et cela semble être une hypothèse valable à l’œil avisé du rigoureux logicien que je suis, le moment où tout ce qui a l’air de bouillir dans ce royaume éclatera enfin ?




 






Et toi ?



Pseudo : Sophs, Sceptan, Deiphus, Dendroth, Violoniste… C’est à peu près tout.  

Passions : En chercher une ! (J’écris un bouquin par moments)

Comment avez- vous connu le forum ? C’est monsieur le Marquis De Sandres qui m’a montré le chemin. Et je suis venu à pied.  

Aimez- vous le forum ? Non. (Je rigole. Pas. Si, je rigole.)

Un dernier mot ? Il faudrait juste sans-doute améliorer certaines images qui font un peu trop « moderne ». On voit des voitures dans « chacun chez soi » par exemple. Enfin c’est pas la mort.
 


Dernière édition par Johann Werdenberg le Ven 7 Mar - 1:09, édité 4 fois
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Théroigne de Méricourt

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MessageSujet: Re: Johann Werdenberg, le vieux mathématicien   Johann Werdenberg, le vieux mathématicien EmptyJeu 6 Mar - 23:02

Bienvenue Very Happy

Très belle présentation et encore désolé pour le code. Disons que je ne suis pas très douée au niveau du codage et j'ai du me débrouiller comme j'ai pu pour en trouver un. Et voilà sur lequel je suis tombé. Il faudrait que j'en trouve un mieux ...

Merci en tout cas pour les remarques constructives ! Je vais essayer de résoudre les différents problèmes ^^" J'espère tout de même que tu t'amuseras bien malgré cela Smile

PS : Voilà, j'ai résolu le problème pour l'image. Normalement, ça devrait marcher maintenant. VALIDE donc Smile
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Johann Werdenberg

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MessageSujet: Re: Johann Werdenberg, le vieux mathématicien   Johann Werdenberg, le vieux mathématicien EmptyVen 7 Mar - 0:23

Merci beaucoup !

Oh et aucun problème pour le codage, je le comprends très bien, moi-même je n'ai absolument aucune (et je dis bien absolument aucune) connaissance dans ce domaine alors je ne vais pas te critiquer haha !

J'ai effectivement pu mettre l'image mais elle semble déborder sur la boite "Physique" ._. J'ai essayé de la mettre en plus petit mais ça me faisait le même problème.. Enfin bon XD, ça a l'air ultra galère alors je vais pas trop te stresser, ça n'est pas un problème grave.

Merci encore pour la validation et bien sûr que je vais m'amuser ici !!!
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MessageSujet: Re: Johann Werdenberg, le vieux mathématicien   Johann Werdenberg, le vieux mathématicien Empty

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